Freedom Not Fear 2009
Video Item Preview
Share or Embed This Item
- Publication date
- 2009-10-10
- Language
- luxembourgeois, français, deutsch
Freedom not Fear: Journée d’action le 10 octobre 2009
Sous le prétexte du combat du terrorisme, le gouvernement a, ces dernières années, pris des mesures restreignant de manière significative la liberté, le droit à l’information et la vie privée des citoyens. Parmi ces mesures, on citera notamment la surveillance vidéo, l’enregistrement pendant 12 mois des données de télécommunication, le passeport biométrique ou encore la gestion coordonnée de bases de données centrales (?). Il ne s’agit là que des premiers pas vers le citoyen transparent, minant la liberté individuelle.
La plupart de ses mesures de surveillance sont réalisées de manière irresponsable, sans mécanismes de contrôle indépendants et fiables. Ainsi, un traitement sérieux avec nos données personnelles est loin d’être garanti. Par ailleurs, la plupart des mesures de surveillance manipulent les sentiments de peur et d’angoisse des citoyens souhaitant davantage de sécurité dans une époque dominée par des crises économiques, des conflits internationaux et de perturbation généralisée.
Or, l’équilibre entre sécurité et liberté se perd si tout citoyen est traité en suspect. La surveillance étatique encourage en effet une méfiance et même un sentiment paranoïaque, le “tout sécuritaire” qu’ambitionne le gouvernement signifiant la fin de la cohésion sociale.
L’Etat de droit ne peut fonctionner correctement que si l’équilibre entre sécurité et libertés publiques est rétabli. Il est temps de reconstruire une relation de confiance entre les citoyens, dont la transparence totale ne peut être dans l’intérêt de la société. Une sécurité durable n’est possible que si nous passons outre la méfiance réciproque.
Un premier pas indispensable dans cette direction est la réduction du budget considérable alloué aux mesures de surveillance en faveur d’une politique sociale qui s’attaque aux racines des problèmes sociétaux. Plus d’assistants sociaux, des structures de support et des mesures d’encouragement ciblées, des programmes plus efficaces de réinsertion dans le monde du travail, un changement de politique en matière d’immigration et d’intégration, l’extension des droits fondamentaux juridiquement contraignants, en bref: une solidarité vécue au lieu d’une politique répressive.
REVENDICATIONS POUR LA PROTECTION DES DROITS FONDAMENTAUX
Sur le plan national:
- Pas de transmission de données privées sans motif pertinent
- Evaluation indépendante des systèmes de surveillance vidéo existants (p.ex. sur le territoire de la Ville de Luxembourg)
- Gel de tous les plans d’extension de mesures ou méthodes de surveillance
- Abolition de l’enregistrement systématique dans le domaine des communications (internet, SMS et téléphone)
- Protection contre la surveillance au lieu de travail par une législation adaptée
- Pas de fichier étudiant retraçable (carte d’étudiant, Restopolis, etc.)
- Abandon des systèmes de surveillance vidéo et interdiction de l’utilisation de systèmes de reconnaissance du comportement (?), qui ne résolvent pas les problèmes mais ne font que les délocaliser
- Pas d’enquêtes discrétionnaires sur les ordinateurs privés, ni en ligne, ni hors ligne
- Pas de restriction de l’accès à internet par des agences étatiques ou les providers internet
- Pas de verrouillage de l’accès à internet
- Interdiction de l’installation de filtres dans l’infrastructure de l’internet
- Effacement de contenus d’internet que sur ordonnance d’un juge
Sur le plan européen:
- Pas de registration de tous les voyageurs (vols et bateaux)
- Pas de coopération automatique de la collecte d’information et de données privées (programme de Stockholm)
- Pas de surveillance systématiques de transactions de paiement ou autres analyses de données de masses (?) en Union européenne (programme de Stockholm)
- Pas d’échange systématique de données privées avec des pays tiers sans protection effective des droits fondamentaux (p.ex. échange de données bancaires avec les Etats-Unis)
Les initiateurs de la plateforme (en ordre alphabétique):
- Chaos-Computer-Club Lëtzebuerg
- CLAC – coordination des luttes anticapitalistes
- Infoladen
- Jonk Gréng
- Jeunesse démocrate et libérale (JDL)
- Jonk Lénk
- Jeunesses socialistes luxembourgeoises (JSL)
- Piratepartei Lëtzebuerg
- Sokrates.lu
- UNEL
- Jeunesses communistes luxembourgeoises
Les initiateurs lancent un appel à la mobilisation pour la journée nationale “Freedom not Fear”, qui a lieu le 10 octobtre 2009 à Luxembourg-VIlle.
Programme:
11h00-14h30: Workshops et points d’information au sujet de la surveillance et des libertés publiques (Centre-ville)
15h00-19h00: Manifestation (du Centre-ville à la Gare)
Soir: Concert dans les locaux du Exit07
________________________________________________________________________________
Pour voire l'affiche de la manif => copie/collé ce lien dans un nouvel onglet
... (ou voir fin de page)
http://www.archive.org/download/FreedomNotFear2009/FREEDOMnotFEAR-Wired-mail.jpg
________________________________________________________________________________
Die meisten dieser Überwachungsmethoden werden ohne verantwortungsvolle und unabhängige Kontrollorgane umgesetzt. Für die Sicherheit unserer persönlichen Daten wird dabei kaum gewährleistet. Dabei spielen die meisten dieser Überwachungsmaßnahmen mit der Angst der BürgerInnen und dem allgemeinen Wunsch nach mehr Sicherheit in Zeiten, welche von Wirtschaftskrisen, globalen Konflikten und allgemeiner Ratlosigkeit dominiert werden.
Das Gleichgewicht zwischen Sicherheit und Freiheit geht verloren, wenn ein Großteil der Bevölkerung einfach unter Generalverdacht gestellt wird. Staatliche Überwachung bedeutet auch öffentlich erzeugtes Misstrauen, soziale Paranoia und ein Gefühl der Angst. Der staatliche Kontrollwahn bedeutet das Ende des sozialen Zusammenhalts.
Das Gleichgewicht zwischen Sicherheit und Grundrecht muss wieder hergestellt werden
Es wird Zeit wieder Vertrauen zu schaffen. Der gläserne Mensch liegt nicht im eigenen Interesse. Allein wenn wir gegenseitiges Misstrauen überwinden können, ist dauerhafte Sicherheit möglich.
Ein erster, unverzichtbarer Schritt in diese Richtung ist die Reduzierung des erheblichen Budgets für Überwachungsmaßnahmen zugunsten einer Sozialpolitik, die gesellschaftliche Probleme an deren Wurzeln packt. Mehr StreetworkerInnen, gezielte soziale Auffangstrukturen und Unterstützungsmaßnahmen, wirksamere Arbeitsförderprogramme, ein Umdenken in Sachen Immigration und Integration, eine Ausweitung der Grundrechte, kurzum: gelebte Solidarität statt Repression.
UNSERE FORDERUNGEN ZUM ERHALT DER BÜRGERRECHTE
Programm
11h00-14h30: Workshops und Informationsstände zum Thema Überwachung und Bürgerrechte im Stadtzentrum
15h00-19h00: Demonstrationszug vom Hauptbahnhof nach Luxemburg Stadtfr
Ab 19h00-…: Konzert im Exit07
farzel - 10 October 2009 7:17
http://queesch.lu/lang/fr/2009/10/10/freedom-not-fear/
Sous le prétexte du combat du terrorisme, le gouvernement a, ces dernières années, pris des mesures restreignant de manière significative la liberté, le droit à l’information et la vie privée des citoyens. Parmi ces mesures, on citera notamment la surveillance vidéo, l’enregistrement pendant 12 mois des données de télécommunication, le passeport biométrique ou encore la gestion coordonnée de bases de données centrales (?). Il ne s’agit là que des premiers pas vers le citoyen transparent, minant la liberté individuelle.
La plupart de ses mesures de surveillance sont réalisées de manière irresponsable, sans mécanismes de contrôle indépendants et fiables. Ainsi, un traitement sérieux avec nos données personnelles est loin d’être garanti. Par ailleurs, la plupart des mesures de surveillance manipulent les sentiments de peur et d’angoisse des citoyens souhaitant davantage de sécurité dans une époque dominée par des crises économiques, des conflits internationaux et de perturbation généralisée.
Or, l’équilibre entre sécurité et liberté se perd si tout citoyen est traité en suspect. La surveillance étatique encourage en effet une méfiance et même un sentiment paranoïaque, le “tout sécuritaire” qu’ambitionne le gouvernement signifiant la fin de la cohésion sociale.
L’Etat de droit ne peut fonctionner correctement que si l’équilibre entre sécurité et libertés publiques est rétabli. Il est temps de reconstruire une relation de confiance entre les citoyens, dont la transparence totale ne peut être dans l’intérêt de la société. Une sécurité durable n’est possible que si nous passons outre la méfiance réciproque.
Un premier pas indispensable dans cette direction est la réduction du budget considérable alloué aux mesures de surveillance en faveur d’une politique sociale qui s’attaque aux racines des problèmes sociétaux. Plus d’assistants sociaux, des structures de support et des mesures d’encouragement ciblées, des programmes plus efficaces de réinsertion dans le monde du travail, un changement de politique en matière d’immigration et d’intégration, l’extension des droits fondamentaux juridiquement contraignants, en bref: une solidarité vécue au lieu d’une politique répressive.
REVENDICATIONS POUR LA PROTECTION DES DROITS FONDAMENTAUX
Sur le plan national:
- Pas de transmission de données privées sans motif pertinent
- Evaluation indépendante des systèmes de surveillance vidéo existants (p.ex. sur le territoire de la Ville de Luxembourg)
- Gel de tous les plans d’extension de mesures ou méthodes de surveillance
- Abolition de l’enregistrement systématique dans le domaine des communications (internet, SMS et téléphone)
- Protection contre la surveillance au lieu de travail par une législation adaptée
- Pas de fichier étudiant retraçable (carte d’étudiant, Restopolis, etc.)
- Abandon des systèmes de surveillance vidéo et interdiction de l’utilisation de systèmes de reconnaissance du comportement (?), qui ne résolvent pas les problèmes mais ne font que les délocaliser
- Pas d’enquêtes discrétionnaires sur les ordinateurs privés, ni en ligne, ni hors ligne
- Pas de restriction de l’accès à internet par des agences étatiques ou les providers internet
- Pas de verrouillage de l’accès à internet
- Interdiction de l’installation de filtres dans l’infrastructure de l’internet
- Effacement de contenus d’internet que sur ordonnance d’un juge
Sur le plan européen:
- Pas de registration de tous les voyageurs (vols et bateaux)
- Pas de coopération automatique de la collecte d’information et de données privées (programme de Stockholm)
- Pas de surveillance systématiques de transactions de paiement ou autres analyses de données de masses (?) en Union européenne (programme de Stockholm)
- Pas d’échange systématique de données privées avec des pays tiers sans protection effective des droits fondamentaux (p.ex. échange de données bancaires avec les Etats-Unis)
Les initiateurs de la plateforme (en ordre alphabétique):
- Chaos-Computer-Club Lëtzebuerg
- CLAC – coordination des luttes anticapitalistes
- Infoladen
- Jonk Gréng
- Jeunesse démocrate et libérale (JDL)
- Jonk Lénk
- Jeunesses socialistes luxembourgeoises (JSL)
- Piratepartei Lëtzebuerg
- Sokrates.lu
- UNEL
- Jeunesses communistes luxembourgeoises
Les initiateurs lancent un appel à la mobilisation pour la journée nationale “Freedom not Fear”, qui a lieu le 10 octobtre 2009 à Luxembourg-VIlle.
Programme:
11h00-14h30: Workshops et points d’information au sujet de la surveillance et des libertés publiques (Centre-ville)
15h00-19h00: Manifestation (du Centre-ville à la Gare)
Soir: Concert dans les locaux du Exit07
________________________________________________________________________________
Pour voire l'affiche de la manif => copie/collé ce lien dans un nouvel onglet
... (ou voir fin de page)
http://www.archive.org/download/FreedomNotFear2009/FREEDOMnotFEAR-Wired-mail.jpg
________________________________________________________________________________
Die meisten dieser Überwachungsmethoden werden ohne verantwortungsvolle und unabhängige Kontrollorgane umgesetzt. Für die Sicherheit unserer persönlichen Daten wird dabei kaum gewährleistet. Dabei spielen die meisten dieser Überwachungsmaßnahmen mit der Angst der BürgerInnen und dem allgemeinen Wunsch nach mehr Sicherheit in Zeiten, welche von Wirtschaftskrisen, globalen Konflikten und allgemeiner Ratlosigkeit dominiert werden.
Das Gleichgewicht zwischen Sicherheit und Freiheit geht verloren, wenn ein Großteil der Bevölkerung einfach unter Generalverdacht gestellt wird. Staatliche Überwachung bedeutet auch öffentlich erzeugtes Misstrauen, soziale Paranoia und ein Gefühl der Angst. Der staatliche Kontrollwahn bedeutet das Ende des sozialen Zusammenhalts.
Das Gleichgewicht zwischen Sicherheit und Grundrecht muss wieder hergestellt werden
Es wird Zeit wieder Vertrauen zu schaffen. Der gläserne Mensch liegt nicht im eigenen Interesse. Allein wenn wir gegenseitiges Misstrauen überwinden können, ist dauerhafte Sicherheit möglich.
Ein erster, unverzichtbarer Schritt in diese Richtung ist die Reduzierung des erheblichen Budgets für Überwachungsmaßnahmen zugunsten einer Sozialpolitik, die gesellschaftliche Probleme an deren Wurzeln packt. Mehr StreetworkerInnen, gezielte soziale Auffangstrukturen und Unterstützungsmaßnahmen, wirksamere Arbeitsförderprogramme, ein Umdenken in Sachen Immigration und Integration, eine Ausweitung der Grundrechte, kurzum: gelebte Solidarität statt Repression.
UNSERE FORDERUNGEN ZUM ERHALT DER BÜRGERRECHTE
Programm
11h00-14h30: Workshops und Informationsstände zum Thema Überwachung und Bürgerrechte im Stadtzentrum
15h00-19h00: Demonstrationszug vom Hauptbahnhof nach Luxemburg Stadtfr
Ab 19h00-…: Konzert im Exit07
farzel - 10 October 2009 7:17
http://queesch.lu/lang/fr/2009/10/10/freedom-not-fear/
comment
Reviews
There are no reviews yet. Be the first one to
write a review.
491 Views
DOWNLOAD OPTIONS
IN COLLECTIONS
Community Video Community CollectionsUploaded by Unknown on